Guinée et Loyer cher: opposition d’un député
On veut dix mois ou douze mois d’avance ou deux ans. Les propriétaires de maisons sont très fantaisistes quant à la gestion des loyers. Ils fixent des prix à leur guise. Se souciant très peu du locataire, lui-même délaissé par le Gouvernement.
Des jeunes mal logés
L’affaire a fait mouche en Guinée Conakry. Des jeunes pleurent. Marchent.
- Un toit est un droit. Voilà une banderole qui scande le ras de bol des jeunes du Pays.
- Qu’on réglemente le secteur de l’immobilier, telle est leur demande.
- Et surtout, ils supplient que les élus, les députés en l’occurrence, entendent leurs cris et comprennent leur souffrance de mauvais logements.
Des jeunes abusés
On a remarqué que les bailleurs exagèrent. Comment payer dix mois sans avoir habiter la maison. Qui, parfois, se retrouve en mauvais état. Un service si chèrement payé, et donc parfois le locataire est contraint de subir ou de partir, n’étant jamais remboursé.
Aucune réglementation immobilier locatif réelle n’est appliquée. Aucun contrôle lors des transactions. Aucun suivi pendant le temps de location. Des jeunes rouspètent donc et sollicitent des honorables élus que leurs voix arrivent au sommet de l’assemblé nationale et de la présidence.
Sylla Aboubacar: député
Un ancien ministre de la Communication, député d’un parti politique a osé prendre position au Parlement, il s’agit de Sieur Sylla Aboubacar. Il a délié sa langue et souligné devant les confrères parlementaires qu’ils doivent soutenir le combat pour se débarrasser des prix exorbitants des loyers, de la rareté des maisons et de l’abus des bailleurs.
C’était une motion de soutien d’une association de jeunes révoltés. Il existe donc une proposition de loi, son objectif est de réglementer le bail. Le loyer. M. Sylla avait donc signifié à ses pairs son envie de soutenir ces jeunes et de peser de son poids pour canaliser les choses et arrêter les abus sur les locataires en Guinée.